Le cannabis est utilisé pour ses effets et ses propriétés sur le corps humain depuis plusieurs millénaires. Il a cependant fallu attendre jusqu’en 1963 pour parvenir à isoler la molécule de CBD et comprendre sa composition chimique. Depuis, des milliers d’études scientifiques ont été menées sur le cannabis et ses cannabinoïdes.
Lorsque l’on s’intéresse aux bénéfices potentiels du cannabidiol (CBD), on tombe souvent sur les mêmes études, datant pour la plupart des années 2000 et 2010. En 2022, que sait-on de plus ? Petit aperçu de quelques-unes des dernières études scientifiques sur le CBD.
Sommaire
Toggle1. CBD et épilepsie : le potentiel se confirme
L’intérêt du CBD en cas d’épilepsie est bien connu. Les dernières études scientifiques précisent cependant son potentiel et avancent qu’une dose de 10 mg/kg/jour permet une diminution du nombre de crises en cas de Syndrome de Dravet . Pour l’instant menée sur des souris, cette étude publiée en juin 2020 est encourageante dans le cadre de la recherche de nouveaux traitements contre l’épilepsie. Elle avance également le potentiel du CBD en cas de Syndrome de Lennox-Gastaut.
Attention cependant aux interactions médicamenteuses pouvant subvenir lors de prise conjointe de CBD et de traitements conventionnels contre l’épilepsie, tout particulièrement de clobazam .
2. Le CBD comme immunosuppresseur ?
Encore une étude américaine , de février 2020 cette fois, qui s’intéresse au rôle du CBD en tant qu’immunosuppresseur, une propriété particulièrement intéressante en cas d’inflammation et de problème lié à une réponse immunitaire inappropriée. Par définition, les immunosuppresseurs servent à limiter l’action du système immunitaire. Ils sont donc préconisés lorsque le système immunitaire ne fonctionne pas correctement. La qualité d’immunosuppresseur du CBD présente donc un intérêt potentiel pour accompagner les maladies auto-immunes dégénératives comme la sclérose en plaques (SEP). Aux États-Unis, la FDA (l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments) a pour cette même raison autorisé un traitement à base de CBD pour traiter certaines formes graves d’épilepsie.
3. Le CBD pour lutter contre les addictions (pas seulement au THC)
Terminons par une toute récente étude scientifique anglaise. Elle montre que le CBD à dose conséquente (400 à 800 milligrammes) permet d’obtenir des résultats plus intéressants qu’avec un placebo dans le cadre du sevrage au THC. Aucun effet secondaire majeur n’a par ailleurs été démontré par l’étude. Un espoir de plus en plus concret pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent arrêter de fumer du cannabis.
Connue ou tout du moins pressentie depuis quelques années, cette propriété du CBD tend à être confirmée et élargie par une étude espagnole publiée au printemps 2021 montrant l’intérêt de la prise de CBD dans le cadre du sevrage à la cocaïne. Pour l’instant seulement testée sur des souris, cette hypothèse présente l’intérêt de ne pas s’attacher seulement à l’arrêt d’une substance, mais également à son désintéressement dans le temps. Le CBD pourrait donc également empêcher de replonger.
Rédacteur en chef spécialisé en CBD
Julien, né le 17 juillet 1978 en région Parisienne, est un éminent rédacteur et expert dans le domaine des produits à base de CBD. Suite à ses études en biologie et en médecine alternative, Julien a développé une passion pour les remèdes naturels, dont le CBD. En 2022, il intègre l’équipe du site Weedy.fr en qualité d’expert et de contributeur régulier. Grâce à son expertise scientifique et une écriture claire, Julien aide à démystifier les aspects complexes du CBD, tout en mettant en lumière ses bienfaits et applications potentielles à travers ses articles et participations à des conférences.