Top 5 des films sur le cannabis : à la recherche du meilleur Stoner movie

En France, les films sur le cannabis ne sont pas exactement courants, ni d’ailleurs très réussis. Sauf peut-être si vous aimez l’humour un peu beauf du très franco-français « Les frères pétard » (1986) avec Gérard Lanvin, Jacques Villeret et Josiane Balasko à l’affiche. Mais on vous parle là d’un temps que les moins de 20 ans… bref vous avez saisi la référence. Pourtant, outre Atlantique, il s’agit d’un genre à part entière : les stoner movies. Et si en plus ils sont drôles, alors on tombe logiquement dans la stoner comedy. Les québécois eux tiennent à leur langue et préfèrent parler de « films de potteux » (même si pot et le mot anglais pour beuh, oui, on sait). Toujours est-il qu’il existe une tripotée de films dans lesquels le cannabis joue l’un des rôles principaux. Pour vous faire gagner du temps et après vous avoir parlé des meilleurs documentaires sur le cannabis, nous avons choisi nos cinq films sur le cannabis préférés ! Les voici, sans ordre particulier.

film cannabis
Vous aimez les salles enfumées ? Laissez-vous guider !

1. The Big Lebowski (Joel & Ethan Coen, 1998) : la coolitude absolue

Le pitch

Jeffrey Lebowski, alias The Dude, mène une vie simple : il joue au bowling et fume des joints. Difficile dans ces conditions de mettre sa vie en danger… à part qu’il porte le même nom qu’un millionnaire. Pour faire court, les deux hommes sont confondus par une petite bande de voyou, entraînant kidnapping et autres péripéties rocambolesques. Le reste appartient désormais à l’histoire.

Pourquoi on aime

Évidemment, c’est un classique. Un film culte même. Certains diront certainement que ce n’est pas un film sur le cannabis, pourtant The Big Lebowski réunit tous les ingrédients d’un stoner movie réussi : il prend le temps de profiter de l’instant présent, propose un humour décapant et la façon de filmer des frères Coen est juste irrésistible, surtout avec ses contrepoints quasi systématiques qui font beaucoup pour le côté burlesque du film. Bref, à conseiller pour décompresser autant que pour prendre une leçon de cinéma !

2. En cloque, mode d’emploi (Judd Apatow, 2007) : conte de fée moderne

Le pitch

Alison, une jeune régisseuse de télévision fête sa promotion dans le même bar qu’un petit fumeur de marijuana sympa, mais totalement immature. Quelques (trop nombreux) verres et heures plus tard, ils se réveillent dans le même lit. L’histoire pourrait s’arrêter là si le test de grossesse d’Alison se révélait négatif… Les deux jeunes gens que tout oppose décident pourtant de donner une chance à cette relation on ne peut plus bancale.

Pourquoi on aime

Sur le papier, En cloque, mode d’emploi n’a rien d’excitant : une actrice principale échappée de Grey’s Anatomy pour l’occasion, un pitch qui a des relents de romcom de milieu de semaine sur TF1… Pas de quoi faire rêver. Et pourtant la mayonnaise prend ! D’autant que le côté fumeur de joint de Seth Rogen est loin d’être surjoué : l’acteur est non seulement un grand fan de cannabis, mais il a même lancé Houseplant, sa propre marque de joints pré-roulés !

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Depuis le tournage d’En cloque, mode d’emploi, son acteur principal a lancé sa propre marque de cannabis

3. Escroc(s) en herbe (Tim Blake Nelson, 2010) :

Le pitch

Bill, prof de philo, rentre en Oklahoma après l’annonce de la mort de son frère jumeau. Sauf que celui-ci est toujours vivant et trempe dans des histoires de dealers pas très claires. Il s’avère en effet être un brillant cultivateur de cannabis hydroponique, mais seulement un petit engrenage dans une machine pas toujours bien huilée. Évidemment les retrouvailles sont compliquées et les deux frères se retrouvent embourbés dans le trafic de weed et ses travers.

Pourquoi on aime

Pour le haut de l’affiche occupé par Edward Norton (L’Illusioniste, Hulk, The Grand Budapest Hotel, Birdman) et Susan Sarandon (The Rocky horror picture show, Cloud Atlas, Ma meilleure ennemie et bien sûr Thelma et Louise) ! Tim Blake Nelson n’est pas les frères Coen mais il s’inspire de leur style, donnant à ce film sur le cannabis, mais pas que, quelques scènes burlesques à souhait, parsemées d’une bonne dose d’amour fraternel qui donne de la consistance à l’histoire.

4. Tenacious D et le médiator du destin (Liam Lynch, 2006) : we love Rock’n’Roll

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Le synopsis de Tenacious D et le médiator du destin en deux mots ? Drugs & Rock’n’roll !

Le pitch

JB (Jack Black) est fan de musique rock. Manque de pot, sa famille ultra conservatrice et religieuse est convaincue qu’il s’agit de la musique du diable. Qu’importe, le jeune JB plaque tout pour Hollywood, à la recherche du secret du rock et finit par créer son propre groupe : Tenacious D. Le film est donc l’histoire (fantasmée) de la création du groupe.

Pourquoi on aime

Pour le côté, passez-nous l’expression, complètement what the fuck d’un film rock‘n’roll par des mecs qui, l’air de rien, en connaissent un rayon (si Dave Grohl joue sur un album, ça ne peut pas être mauvais). Les fans de rock en général et de hard rock/metal en particulier ne peuvent que se laisser embarquer par les références bien senties à leur genre de prédilection ! Les autres savoureront les clins d’œil cinématographiques (Orange mécanique et Full métal jacket notamment).

5. How high (Jesse Dylan, 2001) :

Le pitch

Silas (Method Man) cultive de la weed et s’en sort plutôt pas mal. Au détour d’expériences un peu douteuses, il crée par accident une variété de marijuana capable d’augmenter le QI de ceux qui la fument. Entraînant avec lui Jamal (Red Man), il décide de s’inscrire au collège, jusqu’à intégrer la prestigieuse Harvard. Forcément, tout ne se passe pas comme prévu.

Pourquoi on aime

Vous n’aimez pas le rock ? Pas de problème, à Weedy.fr, on aime aussi le hip hop. Certes, How High est tout sauf crédible, mais c’est justement ça qui fait son charme. Surtout que nos deux protagonistes en savent quelque chose lorsqu’il s’agit d’écrire une punchline qui reste dans les esprits. Après tout, Method Man a fait ses armes auprès du Wu-Tang Clan, ça pose une réputation !

D’autres films sur le cannabis ? Vous restez sur votre faim ? Allez faire un tour du côté d’Arnaques, crimes et botanique, Eh Mec ! Elle est où ma caisse ? ou encore Las Vegas Parano, cela devrait occuper une ou deux soirées supplémentaires !

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